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3h // 3h du matin - Je suis tellement fatiguée que je suis réveillée. Et d’ailleurs pendant que j’y pense en Iran c’est sacrément le bordel. Encore eux. Je vais finir misandre et faire des guirlandes de couilles lorsque l’heure de la vendetta féministe aura sonné. Mais non pas toutes les couilles. Je sais y en a des bien. Des gentilles. Des tendres. Des drôles. #notallcouilles 3h30 - Non puis Poutine aussi…. Ça va mal finir tout ça. Faudrait que j’aille à Saumur préparer un abri anti-atomique dans les caves troglodytes du père. Faut pas que je traine. Il me faudrait 20 conserves de coeurs de palmier, 20 autres de haricots blancs à la sauce tomate j’aime bien ça. Beaucoup de livres. Pas oublier un réchaud à gaz. Et de quoi faire des garrots au cas où ça tourne mal. 4h - Il pleut. Jeffrey Dahmer quel monstre n’empêche. Nuls monstres seulement des hommes. Et c’est du thym que je dois mettre avec le poulet ou du basilic ? 4h30 - Tiens Marcus tousse 4h32 - Tiens il dort 4h34 - Tiens il tousse encore 4h50 - Dormir sur le ventre et sentir le poids de mon corps qui m’écrase est ce que ça serait pas une petite mort ? En tout cas ça me rassure vachement. Mais qu’est ce qu’on à l’air cons quand on dort sur le ventre. Regarde toi là, les jambes bien raides, le cou dévissé et les bras repliés. On dirait un vieux dinosaure que la nature aurait éradiqué faute de grâce et d’utilité. Ça serait quoi mon nom si j’étais un dinosaure ? 5h30 - j’ai mal au cou d’ailleurs. Et tant qu’on y est c’est quoi le problème avec les dermatos qui te donnent rdv en juillet 2023. Je vais mourir d’un cancer au petit orteil à cause d’un truc jamais examiné et ce sera la faute de personne et de tout le monde à la fois. 5h45 - S’ENDORT 6h20 - C’est l’heure. Allez, bonne journée.

Comète // Les comètes. Y en a une qui a dormi chez moi cette semaine, je vous raconte pas les étincelles. Enfin si je peux vous raconter un peu. On a fait la guerre des tranchées avec des baïonnettes, des vraies, à s'en rouler par terre et tout. On a raconté nos vies de 100 ans, celles d'avant. Elle essayé de faire du calcul mental très très vite mais la racine carrée de 543 c'est pas 4, de loin. Et puis j'ai dit que Thierry Paulin il était mort du sida en prison, ça lui en a bouché un coin et moi j'étais pas peu fière d'avoir un bac +4 en serial killers. Elle a bu 5 allongés assise, ça m'a paumé. Au moins 2 fois elle a vraiment cru qu'elle avait perdu sa boule et puis elle l'a retrouvée. Allez les p'tits potes, ce matin on écoute Every time it rains de Kelly Finnigan (merci comète).

RTT // Les fins de journées avec Noémie. Pour Pimkie encore. Je ne sais pas quoi vous dire d'autre car je suis en train d'écouter un son qui mobilise la quasi totalité de mes neurones et je suis dans l'incapacité absolue de me concentrer. Cette musique ouvre une porte vers les mois d'été qui viennent de s'achever (oui je sais factuellement on est encore en été mais quand je ressors mes bottes et mon kway si vous voulez je capitule précocement avec l'automne). Je sais que je ne suis pas la seule à avoir la nostalgie des vacances collée à l'épiderme, nous sommes légion. Frères et sœurs d'armes unissons nous. Renversons le capitalisme afin que plus jamais un être humain n'ait la nécessité de travailler. Déchirons ces vêtements qui nous entravent. Brûlons nos banques et vos patrons. On signe pour une vie sabbatique. Vacances pour tout le monde tout le temps. Un congé sans solde jusqu'à la nuit des temps. Pardon je me perd. C'est cette musique aussi. Elle me parle d'océan insolent, de tongs qui flinguent les pieds, de pizzas jamais finies, d' estomacs noués, de la beauté du ciel et de celle de mes potes, des soirées qui finissent trop tard et des journées qui commencent trop tôt, de la cime des Pyrénées qui me parle de toi, de piscines trop chaudes et de merguez trop cuites, de bals du 14 juillet et de leur mauvais rosé, de la sueur qui ruisselle sur le ventre, de vos yeux dans les miens et de vos éclats de rire qui enlacent mon cœur. Comment je peux rester concentrée ? Allez, je la remet.